Comment t’appelles-tu ? As-tu un nom d’artiste ?
Que fais-tu ? Où as-tu grandi ? Comment ?

Je m’appelle Katia. Je suis une artiste papier autodidacte. J’ai grandi et je vis à Clermont-Ferrand en Auvergne. Une région avec de vastes forêts, des volcans endormis et c’est tout naturellement que cet endroit m’inspire pleinement.

Je n’ai pas de nom d’artiste bien qu’on puisse me retrouver sur les réseaux sociaux sous le nom de plume créations. Guidée par ma passion pour l’art, la création et les couleurs, c’est par l’expérimentation et le travail que je me suis formée. Je réalise des sculptures d’oiseaux et d’autres espèces.

J’aime explorer différentes pistes pour évoluer. Il m’arrive par exemple de faire des tableaux, des fleurs et tout ce qui me passe par la tête (toujours en papier évidemment ^^). Je suis curieuse par nature. Je n’aime pas rester sur mes acquis. En ce moment j’explore la stop motion, afin d’animer mes créations.

Étais-tu déjà « artiste » quand tu étais petite ?

Je ne sais pas si l’on peut dire que j’étais artiste étant petite. J’aimais dessiner, peindre et faire des sculptures en papier mâché comme la majorité des enfants, je suppose. Je me suis toujours émerveillée d’un rien et j’ai toujours aimé regarder autour de moi, essayer de trouver le beau dans les choses les plus banales.

Je me sens artiste surtout dans ma manière de penser et dans ma personnalité. Se sentir libre et s’exprimer autrement que par la parole a toujours fait partie de moi. A mon sens être artiste est plus un état d’esprit, une façon d’être, un moyen de s’évader…

 

As-tu ou travailles-tu avec des enfants ? Qu’ont-ils de particulier ?

Je ne travaille pas avec des enfants mais j’en ai toujours côtoyés. Je les aime pour leur spontanéité, leur imagination débordante et leur candeur. L’univers de l’enfance m’inspire beaucoup (en particulier les films d’animation et les livres). J’aime personnifier mes œuvres et leur donner une identité comme le ferait un enfant avec ses jouets et ses peluches.

 

Picasso disaient d’eux : « Quand j’avais leur âge, je dessinais comme Raphael, mais il m’a fallu ma vie pour dessiner comme eux ». Qu’en penses-tu ?

Picasso a cherché un certain lâché prise et à déconstruire comme un enfant le ferait. Il a passé sa vie à créer sa propre représentation des hommes et du monde. Son but n’étant pas de représenter les choses de manière réaliste mais instinctive.

 

Chez TOUT COMME des grands, nous aimons laisser aux enfants la liberté de se réapproprier nos ateliers. Nous proposons une thématique mais chacun fait comme il veut. As-tu des recommandations à nous donner ?

Si je devais animer un atelier avec vous, je leur proposerai de faire des personnages en papier afin de représenter la diversité de notre monde.

As-tu un conseil pour les parents d’artistes en herbe ?

L’encourager mais aussi nourrir sa créativité et le laisser libre d’expérimenter et d’être. Laisser parler son imagination, ce qu’il a à l’intérieur de lui.

 

Ton objectif en 2020 ?

Pourquoi pas faire plus de stop motion en papier. Cela demande beaucoup de travail et de réflexion en amont. Sinon j’aimerais beaucoup créer des illustrations en papier pour un livre jeunesse par exemple.

 

Bleu ou jaune ? Rond ou carré ?

Bleu parce que cette couleur représente l’infini. Et rond parce qu’il n’y a pas d’angle ce qui représente pour moi une plus grande sensation de liberté et de douceur.

 

On invite quel artiste au prochain live ?

Un illustrateur de livre jeunesse. Comme dit précédemment j’ai un rapport étroit à l’enfance, j’aime me plonger dans cet univers et on y trouve souvent des pépites visuelles.