Etais-tu déjà « artiste » quand tu étais petite ?
Je me souviens que j’ai pris des cours de dessin assez jeune (vers 5 ans), via la MJC le mercredi. Je garde un très bon souvenir de la peintre aquarelliste qui animait cet atelier. Elle s’appelait Marie France. Plusieurs fois je suis allée au vernissage de ces expositions. Plus tard, suite à un déménagement, j’ai continué les cours de dessin, avec un autre peintre. Il nous emmenait dessiner en extérieur, comme les séances de croquis que j’ai fait plus tard aux Beaux-Arts. En parallèle, je faisais de la danse, beaucoup de classique (jusqu’à la fin de l’adolescence) et je me suis essayée aussi à la danse contemporaine, au flamenco…
As-tu ou travailles-tu avec des enfants ? Qu’ont-ils de particulier ?
Non, je n’en ai jamais eu l’occasion. La seule expérience avec les enfants que j’ai est celle avec mon fils et mes neveux. J’aime leur façon d’aller à l’essentiel dans le dessin et la liberté qu’ils ont de créer. Ils ne s’interdisent rien dans la création. Si mon fils ne sait pas dessiner une forme, il en invente une autre !!
Picasso disait d’eux : « Quand j’avais leur âge, je dessinais comme Raphael, mais il m’a fallu ma vie pour dessiner comme eux ». Qu’en penses-tu ?
Cela rejoint complètement cette liberté dont je parlais.
Chez TOUT COMME des grands, nous aimons laisser aux enfants la liberté de se réapproprier nos ateliers. Nous proposons une thématique mais chacun fait comme il veut. As-tu des recommandations à nous donner ?
Non pas vraiment, si ce n’est que de continuer, car cette façon de faire enrichit certainement vos ateliers, les enfants sont tellement surprenants.